29 juin 2009

Le groove à la brésilienne

Nul ne peut nier la richesse de la musique brésilienne. Manieurs de rythmes, magiciens mélodiques et voix d'exceptions s'y retrouvent. De la bossa nova à la samba en passant par la drum & bass, le Brésil honore la musique de différentes manières, mais toujours avec son groove si particulier.


On dit qu'on l'apprécie avec l'âge. J'ai peur de me trouver bien vieux. Ma foi, ça ne m'arrêtera pas dans la découverte de nouvelles pièces. En plusieurs articles, je me donne donc comme mission de vous rendre vieux !

Différentes façons de découvrir cet univers se posent à nous. De la sagesse des parents à la curiosité des compilations, c'est comme ça qu'il s'étend aux générations. Le premier artiste que je vous propose d'écouter prend une place assez importante dans la série de compilations Favela Chic. Seu Jorge, en plus de s'amuser à tourner dans des films (La Cité de Dieu, The Life Acquatic), s'éclate dans la musique. Funk, pop, bossa, samba, rien ne lui fai peur. Tout lui va bien ; même quand on le suprend à réinterpréter les classiques de David Bowie pur la BO de The Life Acquatic.


Commençons donc doucement ce voyage musical par la pop-samba de ce brésilien là, Seu Jorge.

Nouvel Album de AIR !

Nous l'avions souhaité de toutes nos forces il y a quelques jours, le 6e album de AIR s'appellera Love 2 et sera disponible le 5 octobre prochain. Pas de collaborations spéciales ou inattendues un album intime, autoproduit, et enregistré dans leur propre studio parisien.
A noter, que Joey Waronker, le batteur de R.E.M les a rejoint sur l'enregistrement.



Tracklist : Do the Joy (extrait + téléchargeable gratuitement à partir du 6 juillet) - Love - So Light is her Football - Be A Bee - Missing the Light of the Day - Tropical Disease - Heaven's Light - Night Hunter - Sing Sang Sung (sortie digitale le 24 août) - Eat my Beat - You can Tell it to Everybody - African Velvet

Nneka, à la Croisée des Mondes

Nneka est une jeune artiste nigériane, basée à Hambourg depuis quelques années. Son style est un mélange rageur et sensuel d'afro beat, reggae, hip-hop, soul, pop-rock et folk ...


Avec son complice allemand, DJ Farhot, Nneka a sorti deux albums, "Victim of Truth" (2005) et "No Longer At Ease" (2008), dont le premier a été comparé par The Sunday Times à The Miseducation of Lauryn Hill, pour vous dire la quasi-perfection musicale de ses deux opus.
Les textes de Nneka sont sans concessions, ceux d'une écorchée, qui a quitté l'Afrique pour plus de liberté et pour retrouver sa mère, blanche et allemande. Bref, une immense personnalité. À découvrir d'urgence !

Cours petit ponet !


Nantes est quand même une ville formidable ! Non content d'avoir comme maire le président de l'opposition à l'Assemblée, cette ville inspire également le groupe Beirut pour son couplet mélancolique homonyme de la ville (voir article sur Beirut). Mais Nantes c'est aussi la ville originaire de notre groupe du jour: Pony Pony Run Run. Un nom dont la bizzarrerie est dans une certaine mesure à la hauteur de leur son. On oscille entre Rock et Électro mais on est jamais vraiment ni Rock, ni Électro, c'est un peu un mélange des deux dont la teneur varie selon les chansons. Les paroles en Anglais s'accompagnent donc de guitare et de samples un peu vintages. C'est entraînant mais ça détend. On aime, on aime pas, mais comme d'habitude sur LDG on ne reste pas indifférent.
Voici une sélection extraite de leur premier album sorti cette année: You Need Pony Pony Run Run (depuis une semaine j'en ai besoin chaque matin). Leur premier clip également qui vous emmène en Thaïlande, plus exotique que Nantes, évidemment.

Bonne détente.





28 juin 2009

Danger Mouse + Sparklehorse + David Lynch

La rencontre exceptionnelle voire irréelle de Danger Mouse (de Gnarls Barkley), de Sparklehorse (groupe de rock/folk américain) et de David Lynch s'appelle The Dark Night of the Soul.

Et parce que ce casting ne suffisait vraisemblablement pas... ils se sont entourés d'Iggy Pop, James Mercer (The Skins), The Flaming Lips, Franck Black (Pixies), Nina Persson (The Cardigans), Gruff Rhys (Super Furry Animals), Julian Casablancas (Strokes), Suzanne Vega pour la création de cet album. En plus des 13 titres, le projet englobe une exposition à Los Angeles ainsi que la sortie d'un livre de photos de David Lynch.

Suite à un sérieux conflit juridique avec leur maison de disque, l'album ne sortira jamais...
Rassurez-vous, on le télécharge gratuitement et intégralement ici (totalement illégalement, mais avec la bénédiction des artistes) ; et on achète le livre (dans lequel un "CD vierge" est ironiquement offert).


Whatever, Whenever


Il va bien falloir se faire une raison, les Anglais gèrent en musique. Du Rock'n'Roll à la musique électro, ils ont toujours su se placer parmi les meilleurs et exploser les charts. Aujourd'hui, intéressons-nous à ce dernier genre avec l'excellent groupe Groove Armada.
Véritable porte-parole du Big Beat aux cotés de Fatboy Slim, Prodigy, ou encore the Chemical Brothers, Andy Cato et Tom Findlay créent Groove Armada en 1996 et sortent un total de 8 albums. Ils connaissent le succès dès leur premier opus avec le titre At the River qui a figuré sur de nombreuses compils Chill-Out. Impossible de noter une continuité dans leur musique - c'est d'ailleurs leur force - tant le duo se plaît à expérimenter des styles totalement différents voire même opposés (hip-hop, house, chill-out) grâce notamment à de nombreuses collaborations de renoms (Neneh Cherry, Prince, Richie Havens). En fait, Groove Armada c'est vraiment le bon pote en soirée: il satisfait tous les goûts et excelle dans la réalisation de ces sons entraînants et rares. Une musicalité étonnante et variée que je vous rassemble dans cette petite playlist.


Alors respect à nos meilleurs ennemis de l'autre coté de la Manche, continuez à vous faire plaisir et faites nous plaisir par la même occasion...

25 juin 2009

Un grand hommage au roi de la pop

A l'heure actuelle on en est encore au stade de la rumeur mais cette dernière s'intensifie et des sources situées à LA nous confirment que le deuil est bien présent dans la ville ou Michael Jackson a fait une crise cardiaque à l'age de 50 ans.
Inutile de présenter celui qui a révolutionné le monde de la musique et de la danse. Il s'agit ici de rendre un vibrant hommage à cet homme, qui, même s'il n'a pas fini ses jours avec une belle image auprès du public, a bel et bien démontré son immense talent depuis son tout jeune âge. Aujourd'hui, une étoile s'est éteinte en laissant derrière lui d'innombrables perles, dont on ne se lassera jamais.
La détente générale est en deuil aujourd'hui, et se permet donc de se remémorer certains grands moments du roi de la pop...

23 juin 2009

A Men Called E

Pour célébrer la sortie du nouvel opus du groupe The Eels, Hombre Lobo : 12 songs of desire fraichement paru, il me parait important d'écrire un petit truc sur ce groupe que j'affectionne particulièrement. Je suis en train de découvrir le dernier album pendant que j'écris donc je ne parlerais pas vraiment de ce dernier, à part pour dire qu'il commence plutôt paisiblement.
The Eels, c'est le groupe d'un homme, Mark Olivier Everet, surnomé E. The Eels est un groupe de pop rock, expérimental à ses heures, dont l'influence d'un fin musicien dépressif est facilement reconnaissable. Aujourd'hui, the Eels c'est 7 albums, et de nombreuses bandes originales de films, dont celle de Shrek. Écoutez plutôt...

La détente General Elektriks


Découvert au hasard sur une compile nova tunes il y a quelques années avec le titre "tu m'intrigues", General Elektriks est le genre de groupe inclassable, oscillant entre l'electro, le rock, la soul, le hip hop. Ca sonne retro et ca puise dans le jazz.

Generale Elektriks c'est un homme, 1 seul, Hervé Salters franco-britannique basé à San Francisco, musicien de génie qui a notamment accompagné M.

Et c'est ce mariage réussi de toutes ces influences et sonorités diverses qui fait qu'à l'écoute de GE on est transporté dans un univers presque hors du temps. GE c'est comme un ami qu'on rencontre pour la première fois mais dont on a l'impression d'avoir connu toute sa vie.

GE vient de sortir un nouvel album : Good City for Dreamers, en voici 3 titres . Régalez vous.

22 juin 2009

Les protégés de Ninja Tune (vol.1)


Pour tous les amateurs de Trip-Hop, Chill-out, Big Beat, Electro, ou encore Up/Downtempo Ninja Tune n'est plus à présenter tellement la maison fait référence ; mais pour les profanes, une mise au point s'impose.
Depuis le début LDG s'est efforcé de dénicher des artistes de derrière les fougères de la jungle musicale mais que savez-vous des maisons qui les produisent, véritables temples sonore qui incarnent toute une génération d'artistes et de genres ? Alors aujourd'hui laissez-moi aller un peu plus loin en vous faisant découvrir un label qui vaut le détour : NINJA TUNE.
Tout commence en 1993, lorsque que les DJs brittaniques Matt Black et Jonthan Moore ou plus communément appelés Coldcut décident de monter ce bijoux musical. Ils lancent également deux sous-labels plus spécialisés : Big Dada pour le hip-hop et Ntone pour la techno.
Cependant, la matière première de Ninja Tune c'est ces accros du beat propre, ces fouineurs de samples, ces magiciens de l'arrangement électronique. Ainsi, on peut compter parmi ses rangs des légendes comme (par ordre alphabétique) : Amon Tobin, Blockhead, Bonobo, The Cinematic Orchestra, Dj Food, Dj Vadim, The Herbaliser, Mr Scruff, Oneself, TTC, ou encore Zerodb pour les plus célèbres.
Évidement, tous ces artistes feront l'objet d'articles ultérieurs tant leurs profils sont uniques.

Commencons par mon coup de coeur: The Cinematic Orchestra.

Nu-Jazz, trip-hop, downtempo, Acid-Jazz, l'expertise musicale de ce groupe formé par Jason Swinscoe ne semble pas avoir de limites. Mais pourquoi ce nom ? En effet, de cinematic le groupe n'en a que le nom car l'essentiel de ses apparitions en bande sonore concernent des soaps américains et quelques pubs. Mais à l'écoute des albums, tâtonnant entre le jazz et l'électro soft, on se laisse facilement transporter, comme dans un film, la musique se substituant aux images. The Cinematic Orchestra compte plusieurs albums: Motion (1999), Every Day (2002), Man with a Movie Camera (2003), Ma Fleur (2007). Les premiers étant très jazzy, on note une graduation vers un mélange de soul, chill-out teinté parfois d'électro, le tout parfois accompagné de featurings avec des artistes comme Fontella Bass ou le montréalais Patrick Wattson. En fait, il est difficile de qualifier leur musique tant le genre est particulier, mais si vous cherchez un bon et intense moment de détente physique et auditive, The Cinematic Orchestra est la solution optimale: voici une petite sélection de titres qui vous relaxeront sans nul doute.

Quand l'institut fait référence.




S'il est un pays qui peut mettre tout le monde d'accord pour faire la fête c'est bien le Mexique. Tous les ans l'Instituto Tecnológico Autónomo de México organise une soirée absolument monstrueuses où des milliers d'étudiants viennent kiffer sur la musique de leurs artistes préférés en sirotant des shooters de Mezcal. Et à ce petit jeu il y en a qui déplacent plus de foules que d'autres, à l'image de Camilo Lara qui fonde en 2005 "El Instituto Mexicano Del Sonido" traduit "Mexican Institude Of Sound" pour exportation. A l'écoute on comprend rapidement pourquoi l'homme est quasiment un Dieu auprès des jeunes fêtards mexicain. Sa signature est unique, prenez des extraits de musique classique mexicaine de 1920 à 1960, ajoutez y quelque couplets sur l'addiction de l'Homme à la Femme saupoudré de scratches/beats electro et vous obtenez un son unique et à la fois varié reflétant des influences extrêmement étendues. Le bonhomme aurait une petite collection de 45.000 Vinyls... De plus Lara n'aime pas la solitude et invite tout ses amis à l'enregistrement de ses albums, on y retrouve The Nortec Collective, Bostich ou encore Tom Tom Club, des gars assez doués dont je vous parlerai plus tard. Si vous êtes sages.
Trois albums sont sortis depuis 2005: Méjico Màxico en 2006, Pinata en 2007 et Soy Sauce de cette année. Voici donc le meilleur puisé de l'excellent. Oui monsieur, service de qualité, c'est comme ça chez LDG. Bonne détente.




21 juin 2009

Songs of Friends

C'est bien d'avoir des amis! C'est même bien d'avoir des amis qui écoutent de la musique! Et c'est encore mieux d'avoir des amis qui la partagent !!! Rien de mieux que de découvrir une nouvelle chanson ou un nouvel artiste...Si bon soit-il!


Passion Pit faisait parti d'une compil d'un certain Dj'O (?)... "Indie Rock", c'est ce qui pourrait être écrit sur la pochette de leur EP. "Indie Rock", c'est le son qui en sort. "Indie Rock" , c'est en effet ce qui convient de mieux à Passion Pit...

Petit aperçu de leur EP, Chunk of Change.


19 juin 2009

Principles of Geometry

Quand deux lillois se mettent à l'électro-rétro - que dis-je - à la musique-du-futur façon science-fiction d'époque, ça donne Principles of Geometry (myspace).
Guillaume Grosso et Jérémy Duval nous font voyager dans la quatrième dimension, en créant un style expérimental et planant bien à eux.
Le même ton déstabilisant que les BO d'Angelo Badalamenti qui nous incite à nous interroger sur les fondements du commencement. Des femmes nues, une forêt de sapins, la plage, des hippies, mais aussi de la science-fiction et des maths ; qui prennent tout leurs sens dès les premières secondes de 'Golem'. C'est cosmique, sûrement le futur.

Déjà deux albums : 'Lazare' & 'Principles of Geometry'.
(Label Tigersushi)


Et la devinette du jour (niveau : facile) :
De qui peut-on entendre la voix sur le titre "A Mountain for President" ?
Réponse : Sébastien Tellier

En mode gangsta crapule


L'éternelle rivalité East coast / West coast a aussi son pendant transatlantique : rap US vs rap hexagonal.
En musique comme dans l'apparence, le mode gangsta crapule se décline: survêt, basquettes, casquettes, ou plutôt bling bling, berlines ?
Ôtons plutôt les apparâts et autres clichés, et laissons s'exprimer ces jeunes gaillards à la déclame affutée:



18 juin 2009

LDG @ No Doubt

"Ça ne fait pas de doute que ce fut un bon concert!" Envoyés spéciaux K-Lu et R1 pour LDG Montréal.


Ce n'est pas l'age de plus en plus avancé de ces punk-ska-reggae-rockeurs, ni l'émancipation de la sublime Gwen Stefani dans l'univers de la pop commerciale qui les feront s'arrêter. En effet, cinq ans de séparation et une tournée nord américaine ne font pas peur à No Doubt, qui compte d'ailleurs s'en inspirer pour sortir un nouvel opus. "Allons donc voir ce qu'il en est!" LDG

Après un pneu crevé, une caresse avec un videur en mal de culture qui n'a pas autorisé l'accès à la fosse aux membres de LDG qu'il ne reconnaissait décidément pas !!(?) et une première partie banale dans un centre Bell à moitié vide/plein, le groupe a fini par faire apparition derrière un grand rideau blanc pour réaliser une prestation fidèle à ce que No Doubt a pu montrer jusque là. Même si la fougue des musiciens était toujours présente, une maturation artistique mérite d'être soulignée (scénographie, costumes, salle à 18000 places...)




En attendant que l'inspiration active la sortie de ce nouvel album, nous invitons ceux qui sont moins familiers avec le groupe à apprécier cette petite sélection.

So cute Soko




Soko, la vingtaine, fit son apparition dans le paysage musical grace à son myspace qui la propulsa rapidement sur le devant de la scène. Son titre phare, I'll kill her, a ete largement relayé par de nombreuses radios locales dans les pays nordiques notamment. Son talent bien sûr mais aussi son adorable accent francais ont fait mouche : elle a atteint le sommet des charts au Danemark, en Belgique mais aussi en Hollande et en Australie.
Effrayée par l'industrie du disque, elle se résigne pour l'instant à sortir un album qu'elle a pourtant deja enregistré et a apparemment décidé de mettre un terme à une carrière prometteuse. Elle se consacre actuellement à son autre talent, celui d'actrice.

17 juin 2009

Prochaine destination: Beirut


Envie de Partir...douce expression que l'on entends souvent et qui nous plonge dans notre imaginaire le plus fantasque. Mais il y a trop souvent un profond fossé entre le rêve et les impératifs de la réalité.
Alors pour tous les nostalgiques du voyage, je vous présente le groupe Beirut.

Beirut c'est un véritable souffle musical qui trouve sa source en la personne de Zach Condon, natif de Santa-fé, Nouveau-Mexique. On dit que Beirut est un groupe de folk, mais c'est un petit plus profond que ça: A 17 ans, Zach et son frère Ryan partent 4 mois en Europe, essentiellement à Paris, et y découvrent la musique des Balkans grâce à des étudiants français. Cette expérience fut la base du groupe et explique l'influence musicale de Zach. En effet, qui aurait pus croire qu'une poignée d'américains arriveraient à recréer à la perfection des sonorités venues tout droit de l'Europe profonde, à faire rejaillir une tradition centenaire que l'on croyait perdue, et à nous faire partager cette joie colorée et dansante. Cuivres, percussions, accordéon, piano, et ukulélé, tous se mêlent à la perfection pour nous offrir ce voyage hors du temps.
Beirut compte 2 albums à son actif: "Gulag Orkestar" qui s'imprègne de la culture de l'Europe de l'Est et qui revêt un caractère assez sévère, et "The Flying Club Cup", un peu plus léger, qui traduit l'intérêt de Zach pour la culture française (on peut y voir des titres en français). On peut également noter les nombreux EPs dispo: Lon Gisland, Pompeii, Elephant Gun, The March of the Zatopec/Holland.

Pour l'anecdote, Zach ne peut jouer que des instruments comme le ukulélé, la trompette ou l'accordéon à cause d'une grave blessure au poignet qui réduit sa motricité.

Pour info, Beirut se produira en concert le 11 Juillet à Montréal (Metropolis): leur site.

Voici une petite sélection qui vous fera partir loin, très loin. Bon voyage.

16 juin 2009

Turntablism...Turn quoi ?!

Encore un mot imprononçable... Non ce n'est pas un nouveau genre de blizzard canadien. C'est un genre de musique qui signifie tout simplement l'art de créer du son à l'aide de platines et de disques vinyles.
C'est au début des seventies que ce mot d'origine américaine est né. Grand Master Flash faisait déja du turntablism ! En fait ce qu'il faut bien saisir dans le turntablism c'est que les dj's se servent des vinyles comme d'une banque de son...Chaque vinyle est unique et reprend le son d'un seul instrument.
Je pense qu'il vaut mieux que je vous laisse regarder le reportage ci-dessous qui (même s'il est un peu long) vaut vraiment le détour !



Et voilà vous en connaissez déja plus et je vous laisse aprécier ces quelques vidéos des plus grands dj's du moments qui manient leurs platines comme un saxo ! Tout bonement magique !
Enjoy...

Show présenté au DMC 2005 - London -


Show présenté au DMC 2004


Show présenté au DMC 2002



Et un petit dernier pour la route...Hommage au roi du jazz !



C2C a été quadruple champion du monde au DMC de 2003 à 2006 et Birdie Nam Nam a été quant a lui sacré champion en 2002.

Funk your World



Je crois que Double K a réveillé en moi quelque chose. Quelque chose de grand, quelque chose de fort, quelque chose de Funk. Ma nostalgie musicale refait soudain surface à l'écoute de ce son. Ce son si bon, si groooooovy, si classique et portant si original. Si l'exorcisme c'est faire sortir le démon du corps, le Funk c'est totalement l'inverse. En voici trois qui ont rythmés mon adolescence.

15 juin 2009

Chateau Marmont

Les fils cachés de Giorgio Moroder et Jean-Michel Jarre n'auront pas pu rester anonymes plus longtemps. Près de quarante ans après 'Pop-corn', les parisiens de Chateau Marmont remettent ça, à grands coups de remixes. Chateau Marmont - du célèbre hôtel hollywoodien - c'est l'air chaud de Sunset Blvd caressant le front avec des nappes de synthé kitches et conquérantes.

1 EP 'Solar Apex' sur iTunes
+ A voir chez APC (t-shirt collector en vente) ; Coming-nexté au Grand Journal.

Jean Moustache


Il s'appelle Jean Moustache, il a un sac sur la tête, vient tout droit de Clermond Ferrand et qualifie lui même sa musique de "Chinese pop".
Même si a première vue il n'a pas grand chose pour lui, et qu'une fois sur son myspace, on s'apprete à quitter, la lecture automatique de sa premiere chanson vous intrigue, "tiens c'est pas mal finalement"... puis 4 min plus tard, on se surprend à cliquer sur le deuxième titre...
De l'électro/dance parfaitement maitrisée et bien rythmée : Jean Moustache à de l'avenir !

En plus, il a la bonté d'offrir ses titres en libre téléchargement.


Oh James ! You still got me....


C'est par une après-midi pluvieuse que je me penchais sur ma médiathèque virtuelle pour un peu de classement...
J'arrive à la section Disco/Funk et retrouve avec plaisir des grands classiques oubliés que je n'écoute presque plus (Earth Wind & Fire, Curtis Mayfield, Sister Sledge...) quand je tombe sur une vieille compil de James Brown. Je lis rapidement les titres quand mes sourcils se froncent sur une piste qui m'était inconnue. Je souffle sur mon écran plein de poussière pour mieux distinguer la pochette et tenter de me souvenir de la mélodie: Can't take it with you....Toujours rien.

J'allume mon lecteur Itunes et laisse la machine faire son travail.

Résultat: une vraie pile électrique comme James en a le secret. C'est vif, funky à souhait, et énergisant. Mais je vous laisse le soin de juger par vous-même (les 9 mins peuvent en gêner certains mais c'est James Brown Bon Sang !)

James Brown - Can't take it with you

14 juin 2009

Les Garçons de Première






Le groupe Junior Boys fut formé en 1999 par deux canadiens, Jeremy Greenspan et Johnny Dark, dans leur Ontario natal.
Leur musique s’inspire du disco, de l’electro-pop, du UK Garage, ou du R&B.
En 2003 ils sortent les singles High Come Down et Birthday, et attirent l’attention grâce aux remixes de Manitoba (aka Caribou) et Fennesz. Cependant, Johnny Dark quitte le groupe, et sera remplacé par l’ingénieur du son Matt Didemus, ami d’enfance de Greenspan.
Sort en 2004 leur premier LP “Last Exit” chez KIN Records, et puis ils obtiennent un deal chez Domino Records qui distribuera l’album aux U.S. Cet album est acclamé par la critique, et les Junior Boys sont admis dans l'arène des grands de l'électronique, et font la première partie des mythiques Mouse On Mars.


En 2007, l’album “So This Is Goodbye” sort. Les JBs reviennent avec une palette musicale encore plus sophistiquée et une résonance émotionnelle plus profonde. Les singles Equalizer et Dead Horse suivent, et comprennent des remixes brillants et inspirés, réalisés par Carl Craig, Hot Chip, Kode 9, Alex Smoke, Morgan Geist. Le remix de “Like a Child” par l’immense Carl Craig est nommé aux Grammy Awards, et leur permet en 2007 d’atteindre un public plus large.
Le duo mixe Body Language Volume Six pour le label Get Physical basé à Berlin et co-fondé par Booka Shade. On y constate leur goût pour la dance music underground. Le mix contient un morceau inédit "No Kinda Man".
En 2008, Morgan Geist sort “Double Night Time”, dont cinq morceaux sont interprétés par Jeremy Greenspan, qui produit aussi “She’s The One” de Caribou.



Récemment Matt Didemus, déménage à Berlin après son mariage, cependant cette relocalisation géographique dans l’actuelle Mecque de la techno ne se fait pas sentir dans leur nouvel opus “Begone Dull Care”, qui s’inspire des archives du Canadian National Film Board et du travail d’un batteur de soft-rock obscur, plutôt que la minimale.
Cet opus, n’est pas aussi immédiat et accrocheur que les anciens LPs, mais les écoutes successives révèlent une élégance et un soucis du détail, peu présent dans la musique pop. Le premier single est “Hazel”.
Les Junior Boys ont réussi à se renouveler, et font un sans faute !


Quand Klapisch fredonne....








Si on connait tous Cedric Klapisch pour nous avoir fait partager les aventures de Xavier à Barcelone puis Saint-Petersbourg, on doit reconnaitre que son génie ne s'arrête pas à la réalisation tant les BOs des ses 2 opus regorgent de chefs d'oeuvre Trip-Hop: Coup de projo sur ces hocheurs de têtes.

Commençons par celui qui nous a le plus marqué: El fudge.
Quel OVNI ce one fudge ! tout y est bon: le beat accrocheur, la basse baladeuse et mélodique, la guitare enivrante, et les arrangements scratch. Mais le new-yorkais El fudge a plus d'un tour dans son sac même si sa carrière ne peut être comparé celle des darons du milieux (The Roots, Common, etc). En effet, El fudge ne compte qu'un album à son actif, "Chronic Irresponsibility", concentré groovy au beat propre et au flow bien placé, un classique pour les inconditionnels du Rap conscient. Mais aujourd'hui, El Fudge se fait rare, ses fans l'attendent, l'espèrent.

Alors, pour vous ça sera One fudge (instru, je la préfère) et un petit bijoux qui vous posera sans complexe: Rockin'it.

El Fudge - Rockin'it (désole pour les snowboarders mais c'est le seul bon lien que j'ai)


Poursuivons avec les français de Kraked Unit, d'après moi, un talent certains mais trop muet. Kraked Unit, c'est Loik Dury, une des bases de Radio Nova (Novamix) qui, en 2000, lance sa société de production et d'édition. S'en suit une fructueuse collaboration avec Klapisch qui lui vaudra une nomination aux victoire de la musique. Alors, s'il te plaît Loik, on en veut plus!

Ici, je vous sert Poupées Russes, titre le plus connu, qui va vous faire planer avec ses accords dissonants.


Enfin mes favoris, Da Grassroots. En 1999, Mr Attic, Mr. Murray, et Swiff, 3 garçons de Toronto, nous sortent une véritable bombe atomique: Passage Through Time. Du bonheur pur et simple, du Trip-hop clean, harmonieux et addictif. Ça groove, Ça funk, ça remue les têtes et on en redemande. Leur apparition Klapischienne c'est évidement Body Language, mais on les retrouve également sur le Nova Tunes vol. 2 avec Price of Living.

Laissez-vous absorber par ces 2 sons et je vous rajoute Thematics, c'est la maison qui régale!





da Grassroots - Thematics (feat. Arcee)

13 juin 2009

Besoin d'évasion


En 1995, le duo écossais de Boards of Canada a créé un véritable univers. Plus qu’une musique, c’est une expérience. Le duo de musique électronique avoue trouver son inspiration dans les sonorités des années 70, la nature et les math. Lors de la sortie de leur premier album, Michael Sandison et Marcus Eoin tapent dans l’œil du label WARP, avec lequel ils collaborent toujours. Le premier album Music has the right of children se fait remarquer sans trop faire parler de lui, mais en séduit plus d’un, qui se font entrainer par le monde B.O.C., et se laissent guider par cette musique atmosphérique dont on devient facilement accro après y avoir gouté. Cette grande œuvre est totalement instrumentale, et chaque son, souvent méconnaissable, est calculé d’une façon très minutieuse dont seuls les deux frères écossais en ont le secret. Depuis, deux autres opus sont sortis dans les bacs, et ont permis au groupe d’acquérir une certaine notoriété dans le milieu, tout en gardant le plus grand anonymat possible.


Détente matinale



Pour mon premier post détente, voici un petit son de matin comme nous les aimons tous...
Ce genre de son qui te fait bondir joyeusement hors de ton lit et attraper une tasse de café en esquissant des petits pas de samba électro, danse inventée pour l'occasion...
Le titre "Ooh la la ", petite composition électronique de The Wiseguys, fait partie de la grande famille de ce que j'appellerai les "fichiers cachés de notre univers sonore" (tous ces sons qui sont au détours de films, pubs, reportages, ceux que l'on a entendu 1000 fois mais dont personne ne connaît le nom...). Le son original "Jim on the Move" a été composé par un argentin Lalo Schifrin dont le nom ne vous dit évidemment rien et pourtant ! C'est le créateur des mythiques génériques de Mission Impossible et de Starsky et Hutch...Sa carrière de compositeur pour le cinéma et la télévision est impressionnante, je vous invite d'ailleurs à faire un tour sur la page wikipédia le concernant et d'aller voir la longueur de sa filmographie....
c'est là -> http://fr.wikipedia.org/wiki/Lalo_Schifrin
Cette version a aussi récemment été utilisée dans la bande original du film OSS 117 (le 2 !)
J'ai aussi oublié de vous préciser que "Jim on the Move" fait partie des premiers titres de la bande originale de Mission Impossible parue en 1967 !

Justesse Parfaite


2002. Sorti de The Outer Marker, premier album de Just Jack. Seulement, The Sreets se met en tête de faire la même chose avec Original Pirate Material. Dommage. Let's Push Things Foward a raison de Paradise (Lost & Found).
Ma foi, si le premier s'est juste fait écraser, le deuxième Overtones a réussi. Réussi à sortir, réussi à se faire écouter, réussi à séduire. Tant mieux!!! Ce musicien produit juste son son. Un juste mélange de pop, black music et arrangements électroniques. Juste parfait, on s'ennuie jamais! Sa voix a l'accent anglais, son style a la peau noire et blanche, sa créativité n'a pas de fin... Jack ne se gène pas! Il arrange ses chansons à sa guise. De toute façon il a pas de contrainte...il fait tout, seul. Sachant ça, le nom fait tout de suite sens. Et le talent se comprend.
Overtones, porté par les singles Writer's Block et Starz In Their Eyes dévoile un talentueux et imaginatif Street Talkeur. C'est peut être grâce à ce deuxième bijoux qu'on s'est mis à écouter et apprécier le premier. Aujourd'hui, il sort son troisième, All Night Cinema. Autant vous dire qu'on attend que de se le passer en boucle et découvrir, pourquoi pas, de nouvelles perles. Sans doute même.

PS : Merci Nova pour cette découverte. Encore une.


Deux perles du premier The Outer Marker



Et trois du deuxième Overtones




Retour au College



Peu de gens le connait, pourtant College fait partie intégrante de la scène électronique française...ca vous dit quelque chose ?

Et si je vous disais qu'il est membre de Valérie, collectifs d'artistes électro nostalgiques des sonorités numériques des 80s, dont fait parti, entre-autres, le non moins célèbre Anoraak ou encore Minitel rose, Moulinex, sans oublier the Outrunners...
Je sens encore quelques doutes persister chez certains...laissez-moi vous convaincre:
College c'est un passionné du synthé des années 80 (d'où le titre de l'article). À la fois nostalgique et visionnaire, il nous surprends en mettant au goût du jour des sons synthétisés de notre enfance en y ajoutant un rythme entraînant voire envoûtant. Si son premier EP, "Teenage color", est assez enjoué voire parfois agressif, son premier album "Secret Diary", plus calme, s'inscrit plus dans la quête de la mélodie "gameboy" encore inexploitée...

Mon coup de coeur: "Can you kiss me first" (Teenage color) qui rappelle des parties d'une autres époque et son très bon remix de l'australien 1.9.2.8 (myspace).

A voir également, son blog où l'on retrouve de nombreux remixes, toute son info et celle de Valérie (le graphisme très Eighties ne vous laissera pas indifférent), et d'autres découvertes: Valérie.

NB: 29 juillet 2009, sortie de "Secret Diary remixed", collaboration avec toute la clique de chez Valérie.

College - Can you kiss me first

Afrique en A majeur



Le Blues, ça vient du cœur. Et celui d'Ali Farka Touré battait au rythme de son cher Mali qu'il a traversé de long en large pour partager sa musique, parfaite symbiose de mélodies traditionnelles et de solos qu'on pourrait croire venus de la Nouvelle-Orléans ou Chicago.
Personnalité atypique aux professions autant diverses qu'étonnantes (paysan, chauffeur, ingénieur du son), il reste le porte parole, aux côtés de Salif Keita ou encore Victor Démé, de cette Afrique musicale toujours méconnue du grand public.
Récompensé par deux Grammies Award, sa discographie est un véritable délice pour vos oreilles, à noter l'excellentissime "Talkin Timbuktu" en collaboration avec le guitariste américain Ry Cooder et l'album posthume "Savane" qualifié par Ry "d'absolument parfait". Ali apparait également dans de nombreux films et documentaires qui vous transporte sur ce continent meurtri, fragile, mais profondément Blues.
Alors relaxez-vous, ne pensez plus à rien et laissez-vous bercer par les courtes 7 minutes d'Ai du (Talkin Timbuktu)....

Bonus Track: Soukora (Talkin Timbuktu)


12 juin 2009

Damon Albarn


Il y a certaines personnes qui, par toute leur carrière musicale, peuvent être considérées comme des vrais darons de la musique. Damon Albarn en fait clairement partie. Sa carrière et son talent musical imposent le respect. Damon Albarn commence sa carrière en 1989 avec la création du groupe Seymour, qui sera rapidement renommé Blur. Le groupe connaitra une ascension fulgurante dans les années 1990 et deviendra un pilier du rock britannique. A la fin des années 1990, Damon lance un nouveau projet avec son ami créateur de bandes dessinées Jamie Hewlett. Ce projet s’appelle Gorillaz, qui se fera remarquer dès la sortie de son premier album en 2001. Durant les années Gorillaz, il continue à quand même à se produire avec Blur. Mais la double carrière de notre homme ne lui suffit pas. Il va alors travailler sur d’autres projets comme le groupe The Good, The Bad And The Queen en 2007 qui fera moins parler de lui mais dont la qualité restera quand même à la hauteur de son talent.
Ce parcours un peu hors du commun montre que Albarn est capable de toucher à plusieurs styles de musique, et de faire partie des meilleurs à chaque fois. On attend de voir quelle surprise pourrait encore être réservée aux fans. On parlerait d'un nouvel album de Gorillaz...a voir.

Voici une selection de 3 chansons, une pour chaque groupe :
On Your Own de Blur
Kids With Gun de Gorillaz
Northern Whale de The Good, The Bad & The Queen





Damon Albarn aura également travaillé sur d’autres brefs projets durant sa carrière comme Mali Music en 2002, qui est un collectif de musiciens principalement Maliens avec qui il fera un mélange des 2 styles de musique. En 2007, il compose un opéra rock appelé Monkey, Journey to the West inspiré d’un roman chinois.

11 juin 2009

Zero 7


Allongez vous, détendez vous, fermez les yeux et écoutez! Sans doute une des meilleures recettes pour profiter du son de Simple Things, premier album de Zero 7. Le downtempo de ce groupe anglais ne laisse pas insensible, surtout si on se laisse emporter par les arrangements électroniques que ces deux ingénieurs du son proposent ou encore si on apprécie les collaborations vocales diverses. Les sons et rythmes très posés de cet album peuvent faire penser à la musique de Air. Certaines lignes de basse ou même l’utilisation du cor pourraient nous mener à la faute. Ici, l'ambiance dowmtempo, le son électronique et certaines fois les bases acoustiques se mêlent bien. Tellement bien qu’il en sort un son parfait. À vous de juger…


10 juin 2009

A Reims...

Si Versailles demeurera toujours le Palais incontesté de la french touch (Daft Punk, AIR, Phoenix, Etienne de Crecy y sont nés), Reims pourrait bien en devenir un lieu de Sacres (toute ressemblance avec une quelconque Histoire des rois de France absolument fortuite).
Sur les traces de Louis XIII, Yuksek - le jeune dj rémois - a ouvert cette voie royale avec son récent succès. Les rémois de The Shoes, Brodinski, ALB, ou encore The Bewitched Hands on the Top of Our Heads pourraient bien entrer dans l'histoire à leur tour.

Yuksek ; qu'on ne présente plus


The Bewitched Hands on the Top of Our Heads (myspace) ;
Un remix folk-electro de Tonight particulièrement fédérateur.


ALB ; Ils préparent leur 2e album après leur "Mange-disque", parfait mélange de musique de gameboy et de rock soigné. A avoir dans les mains autant qu'à écouter (une réplique parfaite de mange-disque, collector visible et écoutable sur leur myspace)

Keziah Jones Mixtape by Pilooski



A l'occasion de la sortie du nouvel opus de Keziah Jones, Nigerian Wood, attendu début septembre, Pilooski, dont on a déjè parlé ICI, a enregistré Lagos vs New York, une mixtape alléchante.

Souvent trop longue et finalement ennuyeuse, il est rare qu'une mixtape retienne mon attention. Or ici on écoute les 35 minutes sans les voir passer.
Pilooski s'est inspiré des influences de Keziah Jones pour réaliser cette mixtape qui reprend aussi quelques morceaux de l'album. De Hendrix, à John Coltrane en passant par les Beatles et Marvin Gaye, sans oublier Mr Jones bien sur, Pilooski nous offre un voyage à travers l'univers musical du musicien.

La mixtape


9 juin 2009

De l'art de faire du jazz.



"Herbert Jeffrey Hancock" a fait du jazz une musique intemporelle, mélant le jazz au funk, au disco, à la soul et au hip hop. De nombreuses générations de musiciens ont trouvé l'inspiration dans ses compositions qui ont d'ailleurs fait l'objet de nombreuses interprétations.

Pionnier dans l'utilisation du synthetiseur et des platines scratch pour le jazz avec GrandMaster Flash.
A 22 ans ce jazzmen de génie, plus connu sous le nom de Herbie Hancock, enregistre son premier album pour le fameux label de jazz Blue Note. C'est aujourd'hui une véritable icone de la musique jazz. Il a su dépasser les genres pour faire du jazz une musique multiple, une musique mélangeant les styles.

Selon moi la chanson la plus représentative de son art reste le fameux morceau Cantaloup Island qui a tant fait parler de lui et à permis des adaptations multiples. En écoutant dans l'ordre les morceaux ci-dessous vous allez pouvoir découvrir les différentes étapes de la vie de Cantaloup Island.

La version originale


Toujours aussi jazz mais un rythme plus marqué


Une version jazzy funky


Version plus expérimentale (HeadHunters)



Ou l'art de méler le hip hop au jazz