La Pompe Moderne, anciennement nommé The Brassens, est un groupe de remixeur fou, des mecs qui ont pris la guitare plutôt que les platines, la moustache plutôt que le sampleur et qui ont choisit de reprendre des trucs récents à une sauce old school...
Le principe est toujours le même, reprendre un titre et l'imaginer tel que l'aurait chanté notre bien aimé Georges Brassens...On se retrouve avec une série d'ovnis musicaux sans précédent, un concept simple et efficace, on ferme les yeux et on se dit pour le coup que le "laisse moi kiffer la vibe" peut parfois bien passer !
Pour finir, un petit live trouvé sur Dailymotion qui vous donnera sûrement envie de les croiser au détour d'un festival ou autre soirée Accordéo-underground :
Il était bien tombé, et pourtant ses 3 grands frères ont décidé de pousser la chansonnette sans lui en formant les Bee Gees. On connait l'immense succès qu'ils ont connu.
Dans l'ombre de ses 3 frères devenus stars, le benjamin de la fratrie Gibb ne s'est pourtant pas démonté et a répondu lui aussi à l'appel du micro, il est vrai bien aidé par son ainé Barry qui l'a produit, et par les nombreuses apparitions qu'il a faites à leurs côtés.
Il connait un franc succès, certes bref, puis s'éteint à 30 ans d'excès d'alcool et de drogues.
LDG a voulu ici rendre un hommage appuyé au talent d'Andy Gibb, "le 4e Bee Gees", le shadow dancer :
Notes : les chansons de cet article ont été enlevées suite à une réclamation concernant le "Digital Millennium Copyright Act" (DMCA)
Comme dirait mamie, c'est dans les vieux pots qu'ont fait les meilleurs confitures! LDG joue la carte "nos aînés" sous la bannière de la frivolité... Après tout laissons nos oreilles guider nos esprits et non l'inverse... Puisse cette salade de fruits sonores vous rassasiez...
Peter Gabriel, c'est ce génie britannique, cet ancien membre et fondateur du groupe progressif Genesis (qui a laissé sa place à Phil Collins), cet immortel (je l'espère) de la musique. Il fait partie des rares artistes à avoir fait aussi bien, voire mieux, en solo qu'avec son groupe d'origine. Et Genesis, c'était déjà un must, alors imaginez la qualité de sa production.
Toujours à la recherche de nouveauté et perfectionniste, Peter Gabriel répond aux attentes de ses auditeurs (et spectateurs) avant même que ceux-ci aient formulé leurs envies dans leur tête. Depuis 1977, il séduit par sa créativité, et c'est en 1986, avec l'album So et son titre Sledgehammer qu'il assoit son autorité de maître. Travaillant aussi tout le côté visuel, son clip reçoit neuf récompenses. Un petit chef-d'œuvre à lui tout seul ; constatez vous-mêmes :
Après plusieurs albums, il touche à nouveau mon cœur de droguée de la musique avec Up : une merveille. Il a fallu une dizaine d'années à Peter Gabriel pour accoucher de ce bébé unique. Un son évolué, une maîtrise vocale parfaite et un sens de l'émotion profond. Depuis 2002, je me contente de renouveler l'écoute sans m'en passer, et surtout sans imaginer une seule seconde qu'il réussira à faire mieux.
Mais Peter ne fait pas mieux, il fait différemment. Le 15 février est sorti Scratch my Back, un album de reprises. Mais pas n'importe lesquelles. D'abord, il s'attaque à des monstres comme Bowie, Radiohead, Neil Young ou encore Lou Reed ; mais il parvient à donner à ces chansons une nouvelle vie, un nouveau sens. Conservant les paroles, il travaille l'arrangement musical avec un orchestre philharmonique : frissons garantis.
Jugez plutôt avec cette reprise de Heroes qui ouvre l'album, et si vous n'êtes pas d'accord, sachez que vous avez tort :
Pour ne pas encombrer LDG et si vous voulez avoir un aperçu de son concert à Bercy le 22 mars dernier, à l'occasion de sa tournée New Blood (qui porte très bien son nom), voilà ma chronique sur Curse of the Ninth Symphony.
Enfin, sachez que la légende vivante a des dizaines de projets en attente : il nous réserve encore de grands moments musicaux. Merci à lui.
John Belushi, alias Jake Blues, et Dan Aykroyd, alias Elwood Blues, forment les Blues Brothers au début de l'année 1976. Originalement leur mission était de chauffer le public du show Saturday Night Live sur la chaîne NBC. Très rapidement leur prestations deviennent des références comiques et les Blues Brothers devenaient l'icône de cette émission très populaire aux États-Unis. La recette magique de ce duo était de faire rire les gens en les faisant danser, ils savaient s'entourer de musiciens de talent comme le guitariste Steve Cropper et le bassiste Donald "Duck" Dunn.
Leur premier album sort en 1978, devient disque de platine, cela deux ans avant la sortie du film mythique "The Blues Brothers" où l'on voit apparaître des artistes tels que John Lee Hooker, James Brown, Cab Calloway, Ray Charles et Aretha Franklin. Quelques temps après ils ressortent un autre album puis partent en tournée pour faire la promotion de leur film. Malheureusement Belushi meurt le 5 mars 1982 après une overdose de speed ball. Le groupe se reformera en 1988, un autre film, "The Blues Brothers 2000" sera même tourné en 1998, mais sans jamais atteindre le succès des année 80.
Tout le monde connaît certainement "Everybody need somebody to love" mais d'autres pépites plus ou moins connues traînent dans les innombrable Best Of édités ces 20 dernières années. Voici un extrait de ce que les Blues Brothers nous ont donné de meilleur. Laissez vous entraîner par cet échantillon estampillé LDG, mais surtout, si vous n'avez pas vu le film, allez le regarder.
... tout est coloré ! Du jazz, de la soul, de l'électronique, j'en passe et j'en trépasse...
Que dire d'une chanteuse à la voix soul aux sonorités "jazzy" qui s'amuse de la musique et des styles qu'elle aime. Que c'est une muse musicale? Sûrement! Et ce que propose Alice Russell se rapproche bien de ça.
Haute de ses multiples collaborations depuis 2000, notamment avec le multi-producteur anglais Quantic et dernièrement avec Hocus Pocus, la blanche anglaise à la voix noire américaine décide de se la jouer solo. 3 albums s'en suivent. Ici, c'est l'univers de son deuxième qu'on va essayer de pénétrer, My Favourite Letters sorti en 2005.
À la première écoute, c'est surprenant. À la deuxième écoute, c'est remplit de talent. À la troisième écoute, c'est carrément extasiant ! Alice n'a pas de limites : les arrangements électroniques et acoustiques viennent accompagner parfaitement les groove rock soul ou les swing jazzy, sa voix se pose parfaitement sur des mélodies bossa ou des trip africains... Tout simplement, du talent !
C'est l'univers entier de l'album qui doit s'apprécier. Du coup, difficile de vous faire une sélection des meilleurs titres, puisque tous sont bons. Mais bon, il faut bien le faire...
Les Rolling Stones est un groupe de rock britannique originaire de Londres. Formé en 1962, le groupe compte parmi ses membres....attendez, je vous rassure, je ne vais pas dresser le portrait du plus grand groupe de Rock au monde car j'estime que toute personne normalement constituée ne peut être étranger à des titres comme Satisfaction ou Paint It Black.
Donc rien de nouveau?
Détrompez-vous ! Car si les Stones ne présentent plus, ils se redécouvrent. Si Aftermath, Beggar Banquet, ou Let It Bleed ont fait naitre les grands succès du groupe, j'aimerais attirer l'attention sur un album qui, d'après moi, se différencie du reste de leur disco: Exile On Main Street.
Du pur rock de Rip This Joint au blues de Stop Breaking Down, l'album sublime le triptyque Sex, drug, & Rock'n'Roll. Enregistré à Villefranche-sur-mer, dans la cave d'une villa louée par Keith, le groupe parvient à combiner une décadence de vie au génie musical et, au fil des pistes, on imagine que trop bien l'ambiance qui devait régner sur ce bout de côte d'azur.
Exile On Main Street est une référence, un port d'attache pour tout rockeur en manque de révélation, une légère soufflette de Mick et sa bande.
Depuis plus d'un siècle maintenant, le jazz remue les passions, les émotions la condition humaine.... Le "jazzy" est une marque déposée que les amateurs ne peuvent repousser. Même les plus néophytes d'entre-nous ne peuvent être insensibles à sa puissance. D'autant plus que son influence est telle qu'il s'intégre à tous les styles de musiques. Et tout le monde en redemande !
Cette petite sélection se veut d'un éclectisme "jazzy" : hip hop, électro et autres styles musicaux n'en n'auront jamais assez des "groovy" syntés, guitares et autres pianos.
Et puisque l'actualité musicale a fait ressortir ma passion pour HP, je vous laisse entre leurs 73 touches noires et blanches qui vous emporteront dans un Voyage Immobile, titres célébrant les influences du groupe.
Rien de plus décevant que de voir en concert la copie conforme d'une chanson enregistrée en studio. Les bons artistes, s'ils le sont vraiment, se doivent d'innover, de surprendre, de rendre quelque chose de nouveau. Sinon quel intérêt de les voir sur scène? "Waoou! Je l'ai vu de mes yeux vus!!!" Non merci...
Dans cette article, je propose de partager mes live préférés. Dans une petite sélection, je dévoile mes perles, certains de mes meilleurs moments et ceux auxquels j'aurai tué pour y être. J'envoie ça sous forme de chansons et, puisque après tout un concert ça se voit aussi, une vidéo.
On commence doucement mais surement avec du Bob. Dans ce deuxième album live Babylon By Bus sorti en 1978, Marley et les Wailers offrent le meilleur de la tournée européenne "Kaya Tour" dont les principaux titres ont été enregistrés lors de 3 dates à Paris. Peut être ce Concret Jungle là... Bob Marley - Concret Jungle
Impressionnant de talent (et de charme), la montpelliéraine la plus douée en musique est tout simplement hallucinante sur scène. Elle sort des sons venus d'une autre planète et s'amuse de ses instruments. Pour ce titre, essayez d'imaginer une chanteuse au piano et 4 percussionnistes autour à taper sur les cordes et la structure du piano avec toutes sortes de matériels à percussions. Juste magique... Emilie Simon - My Old Friend
Artiste à controverses, Jean LeLoup peut soit être qualifié de véritable artiste, soit de vulgaire guitariste. En tout cas, au Québec il fait beaucoup de bruit mais ses performances lives restent à écouter. Jean LeLoup - Je Joue De La Guitare
Avec ses beaux textes, on en oublie presque -M-, le guitariste hors norme. Cette impro suffira pour le rappeler... -M- - Jam Man
Bonobo, un des artistes les plus primé sur LDG. Mais aussi, un des artistes qu'on a raté deux fois ces deux dernières années. Ne fais pas comme nous : écoute mais sans le rater! Bonobo - Nothing Owed
Légendaire saxophoniste et ancien musicien de James Brown, Maceo Parker est une bête de scène. Dans ce titre connu, malheureusement, pour couper avant la fin, il rend hommage à un autre monstre de la musique, Marvin Gaye. Maceo Parker - Let's Get It On
HP n'est pas un groupe de Hip Hop comme les autres. Entière formation où le Dj est aussi important que le pianiste, ils composent leurs titres aussi pour la scène. Ce rappel enregistré en 2005 aux biens connues Nuit Zébrée de Nova en témoigne. Hocus Pocus - Keep It Movin'
Enfin, une petite vidéo pour se rappeler de bons souvenirs ^^... Pas de commentaires supplémentaires. Ouvre les yeux et hallucine !
Je sais je fais pas vraiment l'exclu sur le dernier album de Beat Assailant mais bon mieux vaut tard que jamais. Son troisième opus s'appelle donc Rhyme Space Continuum et encore une fois, Adam Turner et sa troupe nous montrent à quel point ils sont capables d'alterner les styles avec une facilité déconcertante. Beat Assailant continue donc avec cet album de montrer qu'il mérite sa place sur la scène du Hip Hop et qu'il est capable de continuer d'innover. On Aime, et on en redemande encore... Vous n'aurez ici qu'un bref aperçu, mais je vous conseille fortement de vous procurer l'album.
Cela fait maintenant une semaine que le dernier opus d'Hocus Pocus est dans les bacs.
Ce nouvel album est un véritable régal pour les oreilles et la voix saccadée de 20Syl n'arrête pas de raisonner dans mon Ipod.
"On joue les funambules sur un câble invisible, On jongle avec des bulles, On défie l'impossible Dans une main la colombe dans l'autre le calibre J'ai beau tendre les bras je ne trouve pas l'équilibre"
Depuis la fin des 90's Hocus Pocus continue de tracer son chemin avec une musique à mi-chemin entre le Hip Hop, le jazz et la soul. Une musique travaillée, un air entrainant et surtout des featurings à n'en plus finir voilà la recette de notre groupe nantais favori. La côté jazzy de la voix d'Alice Russel, les métaphores chocs d'Oxmo Puccino, le talent d'Akhenaton. Bref un album aux notes de diversité et aux idéaux bien trempés. C'est comme ça qu'on te connait Hocus et c'est comme ça qu'on veut que tu restes. Aller du scratch au saxo en passant par des notes de piano c'est vraiment ce que l'on aime avec Hocus. Ouvrez grand vos oreilles et détendez-vous en vous prélassant dans votre canap'.
Notes : les chansons de cet article ont été enlevées suite à une réclamation concernant le "Digital Millennium Copyright Act" (DMCA)
La musique est bien loin d’être simplement un ensemble de notes juxtaposées pour produire un son, elle est impression, émotion, palpitation. Après l’écoute de Fink, on ne peut qu’en être persuadé, tant sa musique, oscillant entre le folk et le blues, a le pouvoir de toucher notre fort intérieur. Accompagné de sa guitare acoustique et de sa voix soul, Fink nous plonge dans notre cocon duquel on ne voudrait jamais être extirpé. Ses albums "Distance And Time" et "Biscuit For Breakfast" sont à écouter et réécouter ….
Prêtez l’oreille et sentez cette bulle musicale vous enveloppez en toute discrétion.
Au-delà de la paisibilité, au-delà même de la sérénité, il existe un état presque inaccessible, un autre monde sûrement.
Et pourtant, ceux qui ont écrit ces chansons l'ont sans aucun doute touché du doigt, tant ce qui nous parvient aux oreilles à leur écoute nous envahit et nous transporte autre part.
Ce sont des classiques certes, mais écrits et joués par des patrons de la musique, des shots de talents et de rêve concentrés.
Montez le son, et préparez vous au décollage pour un vol planant...
Nouvel évènement pour vos oreilles : Fat Freddy's Drop is back!
C'est un groupe que avons déjà adoré, dont nous avons déjà parlé, prôné leur magie. Après une longue tournée mondiale de deux ans en Océanie, région d'origine, mais aussi en Europe, dont les anglais sont les premiers à apprécier leur musique, ces 8 "musicos" nous reviennent avec une nouvelle perle, Dr. Boondigga & The Big BW. Toujours aussi malade d'arrangements, toujours du reggae-dub-soul en fond, toujours autant renversant!
Il y a des groupes dont l'influence est telle qu'on en fait des références. J'espère qu'un jour, certains pourront dire : "Ce que je fais? C'est genre du FAAAT Freddy`s Drop!"
Sonny J, de son vrai nom Sonnington James III, est un Dj/chanteur de Liverpool qui n'a jamais explosé les plafonds du Box Office anglais. Et pourtant son premier album "Disastro" sorti en 2008 n'a pas manqué de nous redonner un sacré coup de punch en temps de crise. Certains morceaux donnent l'impression d'entendre Wax Tailor qui aurait avalé un tigre, c'est rythmé, à l'image de l'image mais ça donne pas envie d'être sage.
Restez détendus.
P.S. Diego, if you stop by here, trying to improve your french: thank you so much.
Après son âge d'or à la fin des années 70/mi 80, l'italo disco a été remise au goût du jour notamment grâce au label "Italians do it better", lors une fin d'année 2007 bien morose musicalement.
Et il semble bien qu'elle persiste, en témoigne les nombreux mix griffés "italo disco" qui fleurissent sur la toile.
Enfilés vos costumes blancs, sortez vos synthés et soignez le brushing, Gary Low et compères vous emmènes danser !
Avec son look de cro-magnon des temps modernes, Breakbot fait parler de lui depuis un petit bout de temps maintenant, surtout depuis qu'il a rejoint le fameux label Ed Banger Records en mai 2009.
Avant ça, le bonhomme avait trempé dans le 7e art, enchainant courts métrages, pubs et clips divers. Il participera au design de l'album de Justice.
Ses projets musicaux murissent en parallèle et il sort un premier remix d'un titre de Justice toujours ("Let There Be Light"), puis enchaine de bons edits pour Metronomy, Tellier, Pnau...
Breakbot c'est la funky, disco électro french touch, on ne s'en lasse pas :
Nous vous en parlions il y a peu dans LDG: le très talentueux Eli "Paperboy" Reed et ses acolytes "True Loves" sortent maintenant un EP sur iTunes en attendant leur nouvel album fin avril. On ne résiste pas à l'envie de vous faire partager cet incroyable morceau.
Lavoisier l'avait pourtant dit : "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme"...
La moindre des choses lorsqu'on utilise le travail de quelqu'un d'autre dans son propre intérêt, c'est de citer la source. En musique c'est la même chose, or quelle fût ma surprise quand j'ai découvert que de très nombreux titres que j'écoute régulièrement et dont je me délecte bien insoucieusement, ne sont en réalité que de pâles copier/coller d'un beat incroyable mais bien plus ancien.
"Le sample" c'est donc cette technique consistant à reprendre des extraits d'un autre titre; elle est très répandue dans la musique, surtout dans le hip hop à vrai dire, mais on ne cite que trop rarement l'auteur original.
Rendons ici à certains artistes tout le crédit qu'ils méritent (une liste exhaustive serait infinie) :
La vie nous réserve parfois des surprises, des fois des déceptions et même des remords. En tout temps, la musique apparaît comme un remède pour noyer son état. Dans les souvenirs, elle puise ses représentations, ses explications, ses interprétations. Sa liberté nous ouvre les yeux sur ce qu'il se passe autour. Nous offre la possibilité de nous comprendre.
La solitude, tout comme les voyages ou les rencontres, est une source d'inspiration souvent plus puissante que ses alternatives. Elle place l'artiste face à sa matière, sans distraction, sans échappatoire... Isolé pendant 3 mois au fin fond d'une foret du Wisconsin, seul avec sa guitare, Justin Vernon reconnecte avec la musique et fonde le groupe Bon Iver (provenant du francais "Bon Hiver"). Le groupe connait un succès modeste dès la sortie de son premier et unique album For Emma, Forever Ago et s'inscrit dans la digne tradition de ses petits groupes folk indie. Une guitare, parfois accompagnée d'une basse, d'un choeur ou de quelques percus, le son de Bon Iver une ode minimaliste, tout le superflu est retiré pour ne laisser qu'une mélodie simple, épurée, douloureuse et réconfortante. Bon Iver n'est pas une musique de fond, c'est une musique qui s'écoute, qui demande une attention particulière, alors pose ta tête sur mon épaule et écoute la musique de Bon Iver.
Two Door Cinema Club ... Un nom absurde comme ça se fait beaucoup dans le rock en ce moment. Tout aussi absurde, la pochette de leur premier album intitulé Tourist History, sur laquelle un chat nous nargue, coiffé d'une couronne type galette des rois.
Cependant, ces jeunes irlandais sont de plus en plus pris au sérieux depuis quelques mois : un concert mémorable au festival des Inrocks, des clips remarqués et un contrat chez ... Kitsuné ; oui, le label ultra créatif et huppé, qui a sorti les premiers EPs de La Roux, Bloc Party ou encore les derniers remixes de Phoenix.
Effet boule de neige donc, car leur album débarque déjà, et "déchire" ! Tourist History est un véritable manifeste de bonne humeur, avec son lot de mélodies qui font hocher la tête, de refrains qu'on fredonne après une seule écoute, bref, de quoi respirer alors que le printemps approche à grands pas.
Oh que oui...ooooohhhh que oui......Gorillaz offre à la planète son nouveau bijou : Plastic Beach...et si tout le monde connaît les sons signés Gorillaz, peu connaissent vraiment le "trip" qui se cache derrière DONC, petit briefing : Gorillaz c'est avant tout la rencontre entre le dessin-animé et la musique, comme si on suivait l'histoire d'un Electro-Hip-Hop-Rock band un mercredi aprem' sur Dorothée, à la manière du film Interstella de Daft Punk mais à une différence: Gorillaz est un groupe animé qui sévit dans le monde réel. Quand on va voir un live de Gorillaz, c'est bien les musiciens virtuels 2D, Murdoc, Noodle et Russel que l'on va voir sur scène et non les deux géniaux créateurs de cette épopée musicale sans précédent...pour preuve leur apparition sur scène avec un feat Madonna :
Damon Albarn, chanteur de Blur (entre autres...) et Jamie Hewlett, auteur de bande dessiné et réalisateur d'un des films les plus barrés que j'ai eu l'occasion de voir, Tank Girl. Le pitch en deux mots : une fille se balade en tank dans un monde post-catastrophe nucléaire et rencontre un peuple d'hommes kangourous...Depuis la création de Gorillaz, les deux compères ont disparus derrière les personnages en créant des studios imaginaires, des lives holographiques ou autres clips axés sur l'histoire du groupe ainsi que sur les nombreux partenariats avec différents artistes. Et sur cet album, ils envoient plutôt du lourd : Lou Reed, Def Mos, De La Soul, Snoop "Doggy" Dog...j'ai envie de dire : qu'est-ce qu'on attend ?
Plastic Beach est une merveille, n'en doutez pas et Gorillaz est en passe de devenir l'un des plus grand groupe "ever" et ce en ayant créé un univers de plus en plus complet et de plus en plus solide. La preuve en chiffres : leur myspace a été celui le plus consulté dans le monde en 2008 (une année de non-production pour le groupe...). Le nouvel album, disponible en écoute gratuite depuis une petite semaine a été écouté plus de 750 000 fois. L'expérience "Gorillaz" se vit aujourd'hui sur internet et, si les studios Kong, lieu de naissance virtuel des deux premiers albums sont aujourd'hui détruits, les studios de Plastic Beach sont à visiter entièrement sur le web. Cette île qui flotte sur des déchets réserve de nombreuses surprises et on se rend vite compte que ce voyage est en fait un jeu de rôle complet dans lequel peut utiliser les instruments du groupe et fouiller les chambres des musiciens....
En bref, pour moi, c'est du fat, du lourd, de la vrai création multi-artistique, de l'idée en veux-tu, courrez acheter l'album, déplacez vous pour les voir en live, faîtes du bruit pour Gorillaz et détendez vous sur cette incroyable rencontre avec Lou Reed. Je vous cale juste ce son et pas un de plus, les albums de Gorillaz sont de ce genre d'albums qui se vivent sur la longueur, le genre d'album qui intriguent à la première écoute mais qui vous prennent entièrement dès qu'on dépasse le stade de la découverte...à écouter encore et encore...j'espère que vous penserez à La Détente Générale quand vous passerez ça à vos petits-enfants en disant : "Ca c'était des mecs qui ont créé quelque chose de nouveau...c'était les années 2000 et mine de rien, on a bien kiffé..."
À l'occasion de l'annonce de la sortie en juin du nouvel album des Born Ruffians qui s'intitulera Say It, Warp nous offre en exclu un premier morceau Sole Brother en téléchargement gratuit, ainsi qu'une liste de lecture comprenant trois morceaux de leur excellent premier album.
Il est presque inutile de présenter notre bien aimé producteur de trip hop Wax Tailor. En deux mots : "Que Sera"... Bon d'accord, en deux autres mots : "Positively Inclined"! Là, je pense qu'on voit de quoi on parle!
Tout le monde fut surpris par l'originalité de son premier album. Tout le monde s'est vivifié le corps sur son excellent second. Et depuis l'été dernier, tout le monde bouge la tête sur le sublime "Say Yes". Tout le monde, jusqu'à Montréal où il a donné à la fin de l'année dernière son premier show en Amérique du Nord. Pour l'accueillir, une cohorte de fidèles auditeurs tous plus chauds les uns que les autres, mêlés aux curieux mélomanes en quête de nouveauté ou de confirmation. Je pense que personne ne fut déçu... En tout cas, surement pas moi!
Depuis 2005, ce type me régale!!! Du trip hop au hip hop, il jongle sur les beats, les scatchs de voix de films sorties de nul part, les sons acoustiques de flute traversière et de violoncelle. Avec son style bien à lui, JC Le Saoût m'a conquit une fois de plus. "In The Mood For Life" présente la même recette, le même son et un aussi bon résultat que c'est deux premier album, à mon goût. On y retrouve Voice, Mattic, la croquante Charlotte Savary sans oublier ASM et le petit nouveau Speech Defect.
Vous l'aurez compris, impossible de passer à côté! Just "Sit and Listen"!...
C'est à l'occasion de la sortie des deux chef d'œuvres de Blockhead et de RJD2, respectivement The Music Scene et The Colossus, qu'il m'a paru important de faire un petite présentation de ce superbe style qu'est l'abstract Hip-Hop, ou encore le Hip-Hop instrumental. Florissant dans le milieu des années 1990, par l'intermédiaire d'un de ses premiers embassadeurs en la personne de DJ Shadow, c'est par le défunt label Mo'Wax que ce style de musique prend ses formes et commence à se faire connaitre.
En 1996, DJ Shadow sort Endtroducing, une véritable bombe qui demeure encore aujourd'hui une source majeure d'inspiration pour les artistes de ce milieu. en voici quelques extraits :
Le temps à passé depuis les années 1990, et certains artistes commencent à sortir de l'ombre de notre DJ américain, qui mis à part le Japonais DJ Krush, peu d'artistes arrivaient à se faire leur nid dans ce milieu fermé. En tout cas, je ne sais pas vraiment si ces derniers sont en perte d'inspiration ou si les nouveaux protagonistes de ce genre musical se sont montrés bien plus inspirés, mais la situation aujourd'hui est très différente. Nos deux nouveaux cadors se nomment RJD2 et Blockhead. Même s'ils ne sont pas nouveaux sur la scène du Hip-Hop instrumental, il ne fait pas de doute qu'ils ont marqué beaucoup de points pour l'année 2010 avec chacun un nouvel album à leur actif. À base d'innovation - nos deux artistes ont décidé d'abandonner les compositions à base de samples pour composer leurs propres sons - vous avez déjà surement entendu certaines des anciennes compositions de ces 2 DJ :
Personnellement j'adore vraiment ce qui était déjà sorti, et je ne peux pas vraiment classer mes préférences, mais les nouveaux albums sont tout simplement oufissimes comme diraient certains :