Dimanche soir à la Salle Pleyel, avait lieu le dernier rendez-vous de la série des quatre concerts "libres" qu'Air donnait, répondant à l'invitation de la Cité de la Musique. Jarvis Cocker, Au Revoir Simone et Hot Rats étaient les partenaires de choix du groupe les trois jours précédents.
Le meilleur pour la fin : Air accompagné de l'Orchestre National d'Ile-de-France, à guichet fermé depuis des mois. On y était.
Le meilleur pour la fin : Air accompagné de l'Orchestre National d'Ile-de-France, à guichet fermé depuis des mois. On y était.
Les Versaillais ont pu jouer - dans tous les sens du terme - avec un orchestre symphonique, un « danger et un exercice » selon Jean-Benoît Dunckel :
Un Do the Joy nous montre dès le départ qu’ils ne sont pas tombés dans le piège d’une simple transposition kitche des mélodies par l'orchestre, mais bien d’une réintégration complète de l’ensemble dans leurs arrangements : Jean-Benoît Dunckel (claviers) ayant à associer subtilement ses nappes de synthé aux orchestrations, tandis que Nicolas Godin et sa basse jouent à Gainsbourg-père, en reproduisant les timbres basse-orchestre que Jean-Claude Vannier avait créé pour Melody Nelson (dont on avait parlé). Les voix « de karaoké » vocodées/autotunées démythifient la puissance de l’orchestre, sans oublier les fondamentaux : les instruments rares d'Air et à la batterie remarquable semi-électronique d’Alex Thomas pour un résultat unique et nouveau.
Dans leur « encore » - le rappel de 4/5 titres que le duo a pour habitude de donner après une coupure de deux minutes – on a droit à un Sexy Boy unique et une Femme d’Argent finale sans égal, tradition oblige, de quoi attendre paisiblement et sereinement le prochain album qui se veut "alternatif".
+ Deux extraits du live en écoute pourrie-mais-exclusive sur LDG :
Alpha Beta Gaga (Talkie Walkie)
Sexy Boy (Moon Safari)
+ Il se trouve que quelques autres vidéos sont disponibles en ligne :
Love (Love 2) :
La Femme d'Argent (Moon Safari), pour la fin du concert (juste le son) :
1 commentaire:
Merci à vous pour le partage. On ne s'en lasse pas.
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